Ce samedi, l’asbl Kwa! (Jam’in Jette Festival) participe à STILL STANDING FOR CULTURE.
Still Standing est un rassemblement de circonstance qui réunit des travailleur·se·s de la culture, des lieux culturels et des fédérations artistiques.
• Still Standing#1 est une action qui s’est déroulée le 25 juin 2020 dans 11 villes belges.
• Still Standing#2 est une action qui s’est déroulée le 16 janvier 2021 sur la place de la Monnaie à Bruxelles.
• Still Standing#3, c’est ce samedi 20 février 2021! Un max d’actions, petites et grandes, à travers tout le pays !
Dans ce cadre, l’asbl Kwa! vous propose de se questionner sur notre façon actuelle de faire/vivre/penser la culture :
> RDV ce samedi 20 février à 14h sur la Place du Miroir (Place Reine Astrid – Jette)
Mise en scène : principe du FREEZE. Chacun, muni de son petit ou grand écran, sera immobile, comme figé, devant les musiciens en action. À l’image de ce qu’est la culture depuis le début du confinement : rediffusion ou live streaming isolé chez soi.
> 14h30 : déambulation jusqu’à la place Cardinal Mercier en cortège et en musique, avec notamment les percussions des Kwa ! Doyouplay ?. Venez tambouriner et crier avec nous !
> 15h sur la Place Cardinal Mercier : nouvelle mise en scène du public, figé derrière son écran, face aux musiciens.
> 15h30 : déambulation jusqu’à la fresque Jam’in Jette en cortège et en musique, avec notamment les percussions des Kwa ! Doyouplay ?. Venez tambouriner et crier avec nous !
> 16h rassemblement devant la fresque Jam’in Jette pour une énorme photo de soutien à la culture ! Parc Roi Baudouin phase II – Chaussée de Wemmel 309, 1090 Jette
Rejoignez-nous et « tenez-vous debout » pour sortir la culture de son isolement! (dans le respect des normes sanitaires: port du masque obligatoire, distanciations sociales).
Pourquoi ?
• Pour sortir de notre invisibilité et de notre isolement forcés.
• Pour rappeler qu’au-delà du poids économique du secteur culturel, au-delà des vies et des existences mises en péril par l’arrêt de nos activités, il y a urgence à défendre la culture comme bien commun, et l’accès à la culture comme droit fondamental au même titre que l’accès aux soins, à l’éducation ou à la justice.
• Pour sortir de la logique d’un régime d’urgence et d’exception, alors qu’au fil des vagues de Covid-19 nous nous trouvons manifestement dans une situation de long terme, face à des mesures devenant structurelles.
• Pour rappeler qu’il n’y a pas de lien direct entre la nécessité de mesures sanitaires et la place à laquelle est reléguée la culture depuis près d’un an. Des rassemblements de plusieurs centaines voire de milliers de personnes sont autorisés quotidiennement lorsqu’ils sont liés à des activités marchandes, tandis que des activités culturelles soumises à des protocoles stricts restent interdites. Ces choix déséquilibrés mènent, à la longue, à affecter gravement nos santés mentales, le tissu social, mais aussi la continuité de missions de service public et les contre-pouvoirs nécessaires dans une société démocratique.
• Pour recommencer à faire culture, sans en attendre l’autorisation. Dépasser la posture d’un secteur lésé. Déplacer nos regards et nos perceptions. Interroger les évidences. Subvertir l’ordre établi, comme un carnaval. Raconter d’autres récits. Penser collectivement la situation actuelle. Manifester nos désirs de vivre et d’exister. Faire des liens et converger, sans nier nos singularités – des arts à l’éducation permanente, de la culture à l’enseignement, de la santé mentale à la santé physique,…
• Pour forcer le monde politique à sortir de son silence et de son indifférence, et amener gouvernement et virologues à considérer d’autres manières de gérer l’épidémie.
• Pour défendre un principe de justice sociale et d’intérêt collectif : celui de répartir équitablement le poids des efforts sur l’ensemble de la société. En soutenant prioritairement les pratiques, les métiers et les travailleur·se·s des secteurs les plus fragiles qui ne survivront pas à des arrêts d’activité successifs et prolongés. En plaidant pour l’instauration d’une politique de prévention globale des risques (sociaux, psychosociaux et économiques) dans l’intérêt de chaque citoyen·ne. La santé de l’âme et de l’esprit est indissociable de celle du corps. Il est temps de reprendre soin des liens sociaux, mais aussi du droit de se réunir et de s’exprimer.